Après la MX5 ND, qui vient de remporter le titre de « World Car of the Year » au Salon de New-York, et fait chavirer les cœurs des amateurs dont nous sommes ici, aux Bagnoles, voici venue sa petite sœur à toit rigide rétractable, pour la deuxième génération consécutive.

Mais contrairement à la MX5 Roadster Coupé à qui elle succède, la version RF, pour Rétractable Fastback, se différencie nettement esthétiquement de la version cabriolet-toile. Elle adopte désormais des arches arrière fixes qui glissent en pente douce (Fastback, donc) vers l’arrière de la voiture. Ce procédé nous fait penser à la Ferrari 575 Superamerica. Mais ici, le pavillon ne se retourne pas autour d’un axe. Elle est équipée d’un toit qui se plie en deux (avec la vitre arrière remplacée par une vitre ou plexiglass anti-remous), et glisse à la verticale entre le coffre et les sièges. Ainsi, une fois ouverte, elle a, d’aspect, tout ou presque d’une Targa et fermée, elle a l’allure d’un bien joli coupé !

Mazda n’a pas parlé du surpoids lié à ce système qui peut être activé électriquement jusqu’à 10 km/h, on peut peut-être tabler sur une quarantaine de kilos…

Elle se veut aussi plus confortable, plus GT, que le cabrio. D’ailleurs, elle n’est pas présentée en rouge, tout un symbole, mais dans une nouvelle teinte, Machine Grey. Le nouveau toit permet bien sur une meilleure insonorisation et une meilleure isolation, mais elle reçoit aussi une assistance de direction recalibrée, une suspension légèrement assouplie pour être plus confortable (même si le compromis du cabriolet est déjà excellent) et, sur la 2L, une boîte automatique à 6 rapports. Enfin, toit fermé, le coffre conserve le même volume de 130L que la version cabriolet, ce qui est bien assez pour les week-ends en amoureux !

Les motorisations, justement, parlons-en. Elles ne changent pas. La MX5 RF reçoit donc le 1.5L de 131CV ou le 2L de 160CV…  Après les 1500CV, de la Chiron vue hier, ça parait peu, mais je ne suis pas certain pour autant que le plaisir soit divisé par 10…

Elle sera commercialisée en Europe à la fin de l’année 2016, pour un tarif encore inconnu… mais plus proche des capacités budgétaires des Bagnoles que les supercars précédentes….