Le voilà donc, le premier SUV Maserati. 13 ans après le concept Kubang de 2003, on ne l’attendait plus (enfin, si, un peu…), la Maserati Levante.
Alors que faut-il en penser ?
Il y a quelques années, imaginer un SUV Maserati paraissait pour le moins incongru, mais d’une part, en 13 ans, ils ont quand même bien préparé le terrain, d’autre part, maintenant que tout le monde en fait, que c’est un marché porteur qui peut sauver la marque, pourquoi s’en priver ? On peut se montrer « intégriste » de l’anti-SUV, regretter qu’ils soient à la mode mais je pense que pour certaines marques, mieux vaut cela que péricliter. D’ailleurs, aux Bagnoles disons-le clairement, on n’est pas anti-SUV, sauf s’ils sont diesels. Tout cela pour dire, que le Levante existe avec une chaudière mazout mais que nous n’en parlerons pas plus.
Bref, ce Levante ?
Il s’étale sur 4,95 m de long et 1m97 de large ce qui fait un beau bébé quand même, 10cm plus long qu’un Cayenne. La face avant est particulièrement agressive avec une calandre béante exhibant fièrement son trident et encadrée par des phares au dessin effilé et acéré. À titre personnel, je trouve cette face avant particulièrement réussie. Le profil est musculeux et la poupe au hayon incliné nous rappelle la vocation sportive de l’engin. Les feux arrières ont eux un dessin plus commun, voire banal, bref, je trouve l’arrière moins réussit que l’avant (mais je commente sur photo).
L’intérieur est dans la lignée des autres productions de la marque, avec un dessin expressif (qui nous rappelle la Ghibli). Il utilise des matériaux nobles et luxueux (on n’en attend pas moins), les garnitures en cuir sont de Ermenegildo Zegna qui est une marque de vêtements de luxe pour hommes (ils travaillent ensemble depuis plusieurs années déjà), les différents inserts disponibles sont en bois précieux ou carbone et sont proposés sans ostentation. Bref, une ensemble de bon goût.
2016 oblige, toutes ou presque des technologies modernes sont présentes dans l’habitacle à commencer par l’écran tactile HD multifonction de 8,4 pouces (qui peut également être contrôlé à l’aide du joystick sur le tunnel central.). Maserati a même annoncé développer un système de conduite autonome pour l’autoroute.
Le Levante est basé sur la Quattroporte. Sous le capot, officie le V6 essence de 3.0-litres de cylindrée de la Ghibli. Il proposera deux niveaux de puissance (350 ch et 430 ch). Une version V8 (3.8-litres – 520 chevaux env.) et une version hybride devraient rejoindre le V6 à terme.
Côté tarifs enfin : le Maserati Levante débute à 72.800 € en diesel, et 90.500 € pour le Levante S de 430 ch. La version 350 ch n’est pas proposée en France pour le moment. La commercialisation est effective, les livraisons commenceront à la fin de l’année. Vous pouvez d’ores et déjà vous amuser sur le configurateur en ligne.
