Aux Bagnoles, on n’est pas pressé, on est aussi très occupé par ailleurs… du coup, les mises à jour du site ne sont pas hyper fréquentes, c’est vrai. D’ailleurs, je dis « on » alors que je suis tout seul…

Bref, aujourd’hui une nouveauté d’il y a trois mois. Mais comme vous n’avez pas encore dû en croiser 200000 il est encore temps d’en parler.

Bref, voici la Ferrari F12 TDF.

TDF comme Tour de France (automobile), un petit hommage. Le Tour de France auto est né en 1899, a disparu pendant la seconde guerre mondiale, pour connaître des heures de gloire entre 1951 et 1964 avant de lentement décliner. Or, Ferrari avec ses 250 GT et 250 GTO remporta la catégorie GT 9 fois… invaincu de 1956 à 1964…. (je vous invite à consulter la page Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_France_automobile pour plus d’informations.)

C’est donc en souvenir de cette glorieuse période, que Ferrari présente sa F12 TDF.

Et quelle bête !

Basée sur la F12 Berlinetta qui n’est déjà pas feignante, elle gagne 40 chevaux et perd 110kg ! Le moteur développe maintenant 780 chevaux et le rupteur intervient à 9000 tr/mn.  Mais au-delà des chevaux gagnés, il y a un véritable travail en profondeur qui a été réalisé chez Ferrari (qui n’est pas un tuner à la petite semaine).

Aussi, la distribution du V12 remplace les poussoirs de soupapes à rattrapage hydraulique par des poussoirs mécaniques comme la FXX K, l’admission (trompettes à longueur variable), la combustion, l’échappement sont profondément modifiés pour limiter l’inertie du moteur et faciliter la montée dans les tours.

Bien sûr, le châssis n’est pas oublié. D’abord, les pneus avant sont plus (de 255 à 275 mm), mais surtout, la TDF adopte des roues arrières directrices (et c’était la première Ferrari à la faire, maintenant il y a aussi la nouvelle Lusso GTC4) qui permet aux roues arrière de pivoter autour d’un axe vertical. Le système ajuste automatiquement les roues arrière, en calculant l’angle de braquage optimal en fonction de l’angle du volant, de la vitesse des commandes de direction et de celle du véhicule. Ce système améliore la réactivité de la voiture et l’agilité, avec un braquage instantané qui sera particulièrement apprécié sur les routes sinueuses et les circuits et garantit une meilleure stabilité à des vitesses élevées.

L’aérodynamique enfin, avec un bouclier, des bas de caisse et des ouïes d’ailes arrière spécifiques qui génèrent un appui de 230 kg à 200 km/h, soit 107 de plus que la F12 standard pour une plus grande stabilité à haute vitesse.

380 000 € l’engin…. Aux Bagnoles, on n’est pas riche, alors on fera comme tout le monde, on rêvera dessus…

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